KOUL YIWENE ARVEL ISSICHKANE ! (à chacun sa croisade !) par Algerian speaker qui a mal à son pays.

L'ouverture médiatique passe par le pouvoir en place malheureusement, ils ne le feront pas avant d'en avoir cerné les contours. J'estime qu'il y a plus urgent pour le moment et ce n’est pas ce pouvoir fantoche, illégitime à qui revient l'honneur de faire l'ouverture démocratique mais le mérite revient à la société civile. De grâce, ne les impliquons pas (le pouvoir illégitime) dans nos projets démocratiques auxquels ils ne sont sûrement pas partie prenante et puis cela ne nous intéresse pas ni eux d’ailleurs. Quand je vois un belkhedam prêcher pour sa paroisse alors que pas plus tard que dans les années 90 il passait le plus clair de son temps à Birkhadem et plus précisément à l'ambassade d'Iran. Quand je vois un Ferhat Mehenni revendiquer l'autonomie de la Kabylie j'en reste bouche bé, il aurait mieux fait de rester artiste parce qu’il était très bon dans ce registre. La France nous a proposé la scission en 1958, nous l'avions refusé à juste titre. Quelles sont les richesses de la Kabylie ? Cette terre aride qui a vu ses enfants la déserter depuis la nuit des temps et s'en aller aux quatre coins de l'Algerie et du monde. Certes le Kabyle est le plus revendicateur des Berbères mais il n'a pas le monopole de la berbérité, ceux qui prétendent qu'on est esclaves chez les Arabes sont complètement dans le faux. Le Berbère n'a jamais eté esclave chez personne et ceux qui ont essayé de le soumettre n'ont jamais réussi. Guerriers nous l’avons toujours était et tous saluent le courage et la bravoure du guerrier berbère. L’Algérien est un Arabo-Berbère et l’Algerie est son pays de l’est à l’ouest et du sud au nord. Certes, il existe des régions plus symboliques que d’autres mais n’empêche que l’Algerie est notre patrie et qu’on la défendra jusqu’à la dernière goutte de notre sang. Vu que mon père était fonctionnaire j’ai eu l’occasion de sillonner l’Algerie d’est en ouest et du nord au sud au gré des mutations du géniteur. J’ai eu l’occasion et le plaisir de connaître des gens merveilleux, des Arabo-Berbères, des Kabyles (je salue mes amis de Ain Defla ou on nous appelait les Zwawa), des Chaouis, des Mozabites, des Berbères de Chenoua (Tipaza) mais partout l’engouement pour l’Algerie était partagé par tous. On ne peut trahir cette terre que nous chérissons tant et qui n’arrête pas d’être déchirée par tous y compris ses propres enfants depuis des siècles et des siècles. Arrêtons de lui faire du mal et essayons de lui rendre une infime partie de se qu’elle nous a donné. Arrêtons les débats stériles et consacrons nous à l’essentiel, montrons au monde qu’on peut être une nation unie et civilisée. Nous avons été gratifiés d’un pays merveilleux aux richesses innombrables, essayons de nous en montrer dignes parceque depuis l’indépendance « confisquée » nous en avons pas eu l’occasion.  

Algerian speaker qui a mal à son pays